Information : Simon Fauteux

Montréal, octobre 2024 – L’auteur-compositeur et réalisateur belge Nicolas Michaux fera paraître son troisième album intitulé Vitalisme, le 18 octobre prochain. Absent du Québec depuis trop longtemps, Nicolas est heureux d’enfin pouvoir partager son nouveau projet avec le public québécois.

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Vitalisme comprend 12 chansons réalisées au gré des voyages de Michaux entre l’île danoise de Samsø et la Free House, le studio maison de Capitane Records à Bruxelles. Comme dans Amour Colère, son disque précédent, Nicolas chemine ici entre les polarités ; l’aube et le crépuscule, la naissance et la destruction, l’espérance et la froide lucidité, le passé et l’avenir…. Mais cette fois, il s’agit moins d’explorer les différents pôles de l’expérience humaine que de les faire se rencontrer en un point précis, celui où la vie se déploie. Armé d’une écriture dans la langue de Molière comme dans celle de Shakespeare, Michaux sillonne les terres familières aux auteurs-compositeurs inspirés et aborde les grands thèmes de la poésie immémoriale comme les réalités plus empiriques du monde contemporain : l’amour, la maladie, la guerre, la sagesse, la résurrection ; mais aussi le réchauffement climatique et la lutte des classes.

Vitalisme, titre à la fois solaire et teinté de mystère a été choisi en hommage au philosophe Gilles Deleuze qui dans Pourparlers écrivait « Dans l’acte d’écrire, il y a la tentative de faire de la vie quelque chose de plus que personnel, de libérer la vie de ce qui l’emprisonne. […] Il y a un lien profond entre les signes, l’événement, la vie, le vitalisme. C’est la puissance de la vie non organique, celle qu’il peut y avoir dans une ligne de dessin, d’écriture ou de musique. Ce sont les organismes qui meurent, pas la vie. Il n’y a pas d’oeuvre qui n’indique une issue à la vie, qui ne trace un chemin entre les pavés. Tout ce que j’ai écrit était vitaliste, du moins je l’espère… »

Enregistré en partie sur l’île de Samsø et en partie à la Free House, le studio de Capitane Records à Bruxelles, Vitalisme, mélange indie-rock et chanson française en restant en permanence ancré dans un paysage sonore rappelant la chaleur et la liberté des disques des années 70.

Dans une démarche pouvant rappeler celle des tropicalistes brésiliens, Nicolas Michaux a toujours choisi l’honnêteté d’une proposition artistique fusionnant sa culture héritée et sa connaissance de la chanson française, avec des sources « extérieures » diverses : l’histoire du rock, le high-life ghanéen et le New-Wave pour ne citer que celles-ci. L’album étant produit par Michaux, il se retrouve jouant de la plupart des instruments sur le disque – guitares, claviers et basses qui font l’ossature du disque. Mais le disque fait aussi la part belle au talent de l’équipe qui entoure Michaux : Ted Clark à la basse sur plusieurs titres, Clément Nourry et Yannick Dupont sur « Voir Le Jour ». Morgan Vigilante et Léo Léonard se partage le siège de batteur et le disque bénéficie de l’apport du musicien virtuose congolais Rodriguez Vangama, collaborateur de longue date de Michaux. Mixé par Michaux lui-même, l’album a été masterisé de main de maître par le partenaire habituel de Michaux, Remy Lebbos au Rare Sound Studio.

Nicolas Michaux est un auteur, compositeur et producteur belge. Il partage sa vie entre Bruxelles où il est membre du collectif de production Capitane Collective et l’île de Samsø au Danemark où il vit avec ses deux filles.

Il écrit et chante en anglais et en français se tenant consciemment à la croisée de différentes traditions, tout en étant guidé par un style et un esprit profondément personnel et autonome. Ses enregistrements, faits maison et réalistes, presque documentaires dirait-on, témoignent d’une vie passée à l’écoute. « La musique est quelque chose qui se passe, pas quelque chose que l’on fait » dit-il quand on lui demande de parler de son processus créatif.

Le style de production de Michaux peint en effet des images sonores aux couleurs vives, enracinées dans une profonde considération des instruments et des textures qu’ils évoquent. À la manière d’un paysagiste, son travail est une méditation sur le monde vivant. Sa « peinture » est le spectre musical.

Source : Capitane Records