Information : Simon Fauteux
En spectacle dans le cadre de sa tournée canadienne
8/11 – odàwàg – Ottawa, ON – National Arts Centre
10/11 – tiohtià:ke – Montréal, QC – Théâtre Beanfield
11/11 – kepek – Québec, QC – Grand Théâtre de Québec
Retrouvez toutes les dates de la tournée canadienne ICI
Montréal, octobre 2023 – Jeremy Dutcher – le chanteur, compositeur de formation classique et militant bispirituel et membre de la Première Nation Tobique (Neqotkuk) de l’est du Canada — partage aujourd’hui un extrait final avant le lancement de son deuxième album ce vendredi. Pomawsuwinuwok Wonakiyawolotuwok signifie « les gens se soulèvent » et est « une chanson de résistance pour toutes les voix ». Jeremy dévoile ce qui a inspiré cette pièce : « Inspirée par une mélodie traditionnelle wolastoq qui a été développée, cette chanson était en fait censée être sur mon premier disque, mais je n’arrivais pas à finaliser la mélodie du refrain. Je souhaitais écrire une chanson harmonisant la langue wolastoqey et l’anglais, dans l’espoir de convier autant de gens que possible à la table pour assister au soulèvement. »
our struggle isn’t
in the fields [as it once was]
it’s in the streets
the people are rising
(Notre lutte n’est pas
dans les champs [comme auparavant]
Elle est dans les rues
Les gens se soulèvent)
Réalisé par tranquilo et Jeremy Dutcher, le vidéoclip a été tourné durant le pow-wow annuel de la Première Nation Tobique Neqotkuk. « En soutien, en collaboration et en célébration des communautés Wabanaki », précise tranquilo. « Sur pellicule 16mm et de façon claire : la promesse de notre avenir collectif, la langue wolastoqey, l’espace bispirituel. Retrouver le territoire. C’était un honneur de sentir le battement du cœur de vos communautés. »
Jeremy Dutcher a été sacré Artiste émergent MOJO dans le numéro de septembre du magazine britannique, qui a décerné la note de ★★★★ au disque, déclarant que « ces chansons ont un véritable poids, et Motewolonuwok le porte avec grâce et gravité. » Rolling Stone France a également accordé la note de ★★★★, décrivant l’album comme « un succès sur toute la ligne », tandis que Télérama ajoute que « ses ballades intimes et richement orchestrées déploient une dramaturgie intense afin de transcender la douleur de l’oppression et d’exprimer la beauté de la résilience ». Jeremy a récemment pris part à des sessions d’enregistrement à New York à WNYC (« New Sounds ») et à Paris à la radio RFI.
Dutcher a atteint les sommets du monde culturel canadien avec son premier album paru en 2018, Wolastoqiyik Lintuwakonawa, qui a remporté le Prix Polaris et un Prix JUNO. Une performance dans le cadre de NPR Tiny Desk et des collaborations avec Yo-Yo Ma, Buffy Sainte-Marie et Beverly Glenn Copeland ont suivi. Dutcher est de retour avec Motewolonuwok, une exploration émouvante et évocatrice de l’identité autochtone contemporaine et de sa place au sein de celle-ci, livrant son œuvre la plus ambitieuse à ce jour. Sur son nouvel album, Dutcher écrit et chante par ailleurs pour la première fois en anglais. Une puissante invitation à la guérison collective et à la compréhension. « Une langue commune est un beau cadeau, pour des raisons complexes », explique Dutcher. Ces nouvelles chansons en anglais sont une façon de s’adresser directement au nouveau venu ou colonisateur, dans sa propre langue – une ligne de communication directe afin de transmettre les histoires de guérison, de résilience et d’émergence de sa communauté à toutes les personnes qui écoutent.
Motewolonuwok déploie des orchestrations dynamiques et la portée dramatique propre au piano à queue, évoquant tous ces artistes qui ont révolutionné le monde de la musique classique avec des compositions modernes et extatiques – Julius Eastman, Perfume Genius, Arthur Russell, Beverly Glenn-Copeland, Merce Cunningham. À la fois plus intime et plus ambitieux que tout ce que Dutcher a créé auparavant, Motewolonuwok habite la frontière entre la narration et la composition. C’est un disque engagé et transcendant, ainsi qu’une exploration de soi. Voici de la pop expérimentale qui agit en tant que médecine réparatrice : une expérience queer provocatrice et thérapeutique qui transmet sagesse et puissance aux personnes à l’écoute.
Premiers éloges pour Motewolonuwok
★★★★ – MOJO
★★★★ – Rolling Stone France
« “Ancestors Too Young” est une chanson rock urgente, chantée du point de vue d’un parent dévasté par la perte de sa fille. Au milieu des envolées de guitare et du jeu de batterie agité, les cordes arrangées avec goût par Owen Pallett apportent des touches de solennité. » – NPR Music
« [Ancestors Too Young] est un nouveau prisme puissant à travers lequel le compositeur fait briller sa lumière. Son vibrato plaintif reflète toujours sa formation à l’opéra lorsqu’il chante […] mais son hurlement s’élève finalement jusqu’à un crescendo inspiré du rock […]. C’est une nouvelle direction excitante pour le deuxième album à paraître du compositeur, Motewolonuwok, qui mélange des influences art rock avec des vagues orchestrales et une section rythmique jazz. » – Choix de l’équipe d’Exclaim!
« La chanson [Skicinuwihkuk] est tendre et lyrique, mais elle s’envole aussi sur une vague de sons orchestraux qui amplifient le contenu émotionnel de la chanson » – WNYC « New Sounds »
« “Skicinuwihkuk” est une pièce émouvante » – CBC Music
Source : Secret City