Information : Simon Fauteux

EN SPECTACLE au Québec dans le cadre de la tournée canadienne
16/03 – Montréal – Studio TD (Avec l’Orchestre national de Jazz de Montréal)

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Montréal, février 2023 – S’éloignant radicalement de son ambitieux album concept multimédia/livre ‘MONTREAL’ lancé en 2018, Three Things, le nouvel album de l’autrice-compositrice, pianiste et chanteuse Elizabeth Shepherd à paraître le 17 février, est une joyeuse célébration de la vie infusée de synthés et d’électro enveloppé de majestueux arrangements. C’est un album pandémique certes, mais c’est surtout le fruit du besoin de créer qui a suivi.

La tournée canadienne « Three Things » débutera le 16 mars au Club TD de Montréal et se poursuivra jusqu’en juin. Retrouvez toutes les dates et les détails ICI

« Parce que je n’étais pas capable de me connecter musicalement avec les autres, j’ai acquis une toute nouvelle appréciation de la musique. Cet album est une célébration de la vie à travers la musique ; c’est ma tentative d’exprimer ma profonde gratitude pour tant de choses que j’ai prises pour acquises » déclare Elizabeth

Bien qu’elle réfère à Three Things comme une sorte d’« album d’évangile », elle est parfaitement consciente des associations que porte ce terme. Tout en avançant sur la pointe des pieds à travers le champ de mines des connotations religieuses, Three Things annonce sa propre profession de foi, utilisant la musique comme un véhicule pour regarder à l’extérieur de soi, pour exprimer la gratitude et l’importance de l’amour, et pour se connecter avec le divin et avec les autres.

Three Things est un album différent mais aussi c’est aussi son œuvre la plus innovatrice et accomplie à ce jour, avec des échantillons sonores et des sons énigmatiques, tous liés dans un groove musical qui ressemblent plus à Kendrick Lamar qu’à Diana Krall. Pendant la majeure partie de deux décennies, Shepherd s’est distinguée et démarquée en tant qu’autrice-compositrice. La complexité rythmique demeure, mais Three Things révèle que le rapport d’Elizabeth avec la musique a changé, en partie à cause de l’isolement provoqué par la pandémie.

Ce qui fait de Three Things un album fascinant à écouter, ce sont les fragments sonores qui se rassemblent, parfois pendant de très brefs instants, pour produire une mélodie, évoquer un sens, pour ensuite disparaître dans l’éther. Le claquement des touches de la machine à écrire se transforme en une progression de banjo, les oiseaux piaillant communient avec un saxophone en plein vol. Les sons organiques et électroniques s’entremêlent de manière transparente, parfois dans des grondements sismiques et des fréquences grésillantes qui se plient et montent hors de portée de l’oreille humaine. Avec cette œuvre dense sur le plan sonore, Elizabeth Shepherd a ouvert grand les portes de la perception, comme si elle avait pour mission de montrer que la musique est partout. Sur ce septième album, elle apparaît moins comme une compositrice que comme une éclaireure, capable de déchirer dans le tissu cosmique un trou assez grand pour révéler une chanson.

Avec des textes abordant les thèmes comme l’acceptation de soi, des ponts entre les divisions et de l’amour fraternel, l’album frôle la philosophie, bien que dans un langage pop. La chanson-titre est tirée d’un passage biblique, alors que Shepherd tente de distiller sa propre cosmologie basée sur la foi; en termes simples, l’amour est au cœur de tout, et rien d’autre n’a d’importance.

Three Things vient d’une vision du monde qui est clairement passée de l’angoisse à la joie. « Après tout ça, je peux toujours faire de la musique pour gagner ma vie. Et la musique ne fait que prendre ces intangibles et les mettre sous une forme qui n’est pas confinée par la logique; ça va droit au cœur, et on en ressort mieux dans la vie pour l’avoir vécu de cette façon ».

Source : Pinwheel Music