Information : Simon Fauteux
Montréal, septembre 2022 – Fort de sa récente victoire aux prix JUNO pour l’album instrumental de l’année pour That Tall Distance, l’auteur-compositeur-interprète originaire de Fredericton David Myles fera paraître son 15e album studio It’s Only A Little Loneliness le 23 septembre.
Sur It’s Only A Little Loneliness, David Myles s’impose comme un explorateur – de chemins, de nouvelles expressions sonores, de Dieu. Les réponses concrètes, cependant, lui échappent de la même manière qu’elles nous échappent. Toute cette recherche révèle cependant une conclusion claire : nous sommes liés les uns aux autres.
« But it’s late at night, and I’m reaching for the light » poursuit-il sous une guitare douce sur « Certain », la pièce d’ouverture de l’album. « And I want to spend my whole life with you »
« C’est le genre de chose qu’on se dit quand on se sent un peu déprimé : It’s Only A Little Loneliness » dit Myles à propos du titre de l’album. « En même temps, vous savez, c’est en fait une grosse affaire. C’est écrasant. Vous essayez de vous dire que ce n’est pas grave, mais cela semble assez fondamental. Et vous vous rendez compte que finalement…J’ai besoin de gens. J’ai besoin d’une communauté. J’ai besoin de mes amis. J’ai besoin de ma famille »
Cela ressort clairement une chanson comme la douce « If I Lost You », à la fois édifiante et lourde alors que Myles traite du fait que tout doit finir et de ce que cela signifie pour les relations amoureuses. Sur « Mystery », il aborde le magnétisme énigmatique des contraires qui s’attirent, rappelant que ceux qui sont différents de nous élargissent nos perspectives et enrichissent nos vies.
Parfois, il faut quelque chose d’énorme pour voir notre interdépendance suffisamment clairement pour inspirer des changements profonds. En 2018, David Myles est soudainement tombé malade, ce qui lui a fait craindre que sa vie et sa capacité à faire de la musique soient en danger; puis en mars 2020, le monde a changé du jour au lendemain, bouleversant sa vie et sa carrière, comme tout le monde. « Ma pire peur était de voir ma carrière tomber », dit-il. « Et puis, pour des raisons indépendantes de ma volonté, ça a chuté pour moi. Et je ne suis pas mort. Et tout ne s’est pas effondré! »
Il a fallu beaucoup d’introspection pour arriver au point où il pouvait regarder en arrière sur les dernières années et comprendre ce qu’elles lui avaient appris. Pendant cette période, il s’est rendu compte qu’avec le temps dont il dispose, il doit être à 100% lui-même, ce qui signifie suivre ces pensées qui l’empêchent de dormir la nuit, apprendre à mieux les exprimer et les confronter à travers la musique. « Tout d’un coup, je pouvais parler de Dieu dans mes chansons, et je pouvais parler du mystère des relations, de l’amour, de la confusion et de la solitude » dit David.
Pour Myles, il était impératif que les percussions soient au coeur du disque et le travail de Joshua Van Tassel est mis en vedette sur des chansons comme « Walk With Me » dans laquelle il cherche à combler son vide spirituel. Le virtuose Leith Fleming-Smith apparaît à l’orgue et au Wurlitzer alors qu’Asa Brosius offre de fabuleux solos de dobro et de gossamer pedal steel sur la reprise du standard country « Making Believe ». Ailleurs, on retrouve Dean Drouillard à la basse; Andrew Jackson au trombone et le pianiste Aaron Davis, brillant sur « Solitaire ». Tout au long de l’album, les voix de Rose Cousins (« Making Believe »), Breagh Isabel (« If I Lost You ») et Reeny et Haliey Smith (« Mystery », « Walk With Me » et « You Can’t Hurt Me ») renforce ce sentiment important : nous avons besoin les uns des autres pour nous en sortir, even if it’s just a little loneliness.
Au cours de ces dernières années d’isolement, David Myles a continué à rechercher une connexion via son not-so-late night talk-show « Myles From Home » sur YouTube, qui est depuis devenu un podcast populaire du même nom dans lequel il a présenté une sélection variée d’invités, dont Jeremy Dutcher, Shad, Alex Cuba, Bahamas et Ria Mae. Le podcast n’est qu’une autre plume sur la casquette à multiples facettes de la carrière de David, qui comprend de nombreux prix et distinctions, un solide profil d’artiste aux États-Unis, un livre jeunesse en 2018 intitulé Santa Never Brings Me a Banjo, et le single de rap le plus vendu de l’histoire de la musique canadienne, « Inner Ninja », en collaboration avec le rappeur Classified.
CRÉDITS
Compositions & réalisation: David Myles and Joshua Van Tassel
(sauf “Walk With Me” par David Myles/Christopher Luedecke et “Making Believe” by Jimmy Work)
Mix : Joshua Van Tassel
Mastering : Gavin Gardiner at All Day Coconut Studios
David Myles – Voix, Trompette, Guitare électrique
Reeny et Haliey Smith – Voix sur “Mystery”, “Walk With Me” et “You Can’t Hurt Me”
Breagh Isabel – Voix sur “If I Lost You”
Rose Cousins – Voix sur « Making Believe »
Joshua Van Tassel – Batterie, percussions, vibraphone, électroniques
Dean Drouillard – Basse
Leith Fleming-Smith – Clavier
Aaron Davis – Piano sur « Solitaire »
Andrew Jackson – Trombone sur « Walk With Me »
Asa Brosius – Pedal Steel
Source : Little Tiny Records