Information : Simon Fauteux / Patricia Clavel
Montréal, mars 2021 – Faisant suite à l’extrait The Son Of Hannah et à son vidéoclip qui compte près de 172 000 fois sur You Tube, Alex Henry Foster partage aujourd’hui Winter is Coming In, pièce tirée de l’album Standing Under Bright Lights enregistré en spectacle au Festival International de Jazz de Montréal en 2019 et qui paraîtra le 16 avril.
À propos de Winter is Coming In, Foster raconte : « Le temps que j’ai dû passer à méditer, à contempler, à lutter et à me faire rage pour cette chanson est probablement trop intense pour se souvenir ne serait-ce que d’une infime partie de tout ça. Je me réveillais au milieu de la nuit pour écrire quelques idées, me levais avant le lever du soleil pour sentir les nouvelles lumières, écrivais toute la nuit pour éviter toute analyse exagérée, j’allais dans un café ou restais dans ma petite chambre, j’allais dans un lieu public, etc… J’ai probablement écrit une version de cette chanson dans tous les endroits possibles et inimaginables à Tanger. J’étais obsédé par “l’authenticité”, la mesure de conscience qu’il faut pour être honnête, la nature de la rédemption, le sens d’être libre, la contrition, la confession, la différence entre l’espoir et la vérité, Mais je pense que le point de rupture pour moi vient de la reconnaissance que j’ai effectivement maintenu cette tempête en vie. En fait, je n’ai jamais voulu prendre ne serait-ce qu’une seconde pour arrêter et décider d’échanger des frissons et tout éblouissement affectif possible contre la misère. Ceci dit, je savais que non seulement l’hiver n’était jamais vraiment venu, mais le seul fait que je m’exposais honnêtement m’offrirait la possibilité de déterminer si je voulais assister à la première lueur du printemps à l’avenir ».
« I guess in the end, it’s not that much about the truth
But how good we became at turning late night illusions into a bright morning view
It’s never that easy I suppose, to kneel down with a smile
When we kept denying our souls from the magic shining through »
Standing Under Bright Lights, a été enregistré en 2019 lors d’un spectacle à guichets fermés au Club Soda lors du Festival International de Jazz de Montréal, six mois après la sortie du premier album solo Windows in the Sky. Le concert devait être un événement unique, un hommage au défunt père de Foster décédé 5 ans auparavant, presque jour pour jour. Il allait jouer l’album Windows in the Sky au complet, accompagné d’un groupe de 11 musiciens jouant de la projection d’un film réalisé par Foster. Également basé sur la vision de Foster, le réputé éclairagiste Pascal Boily a créé une installation scénique unique, offrant un univers immersif où la musique, les projections de films et la lumière coexistaient. Alex voulait que le public soit plongé dans le moment plutôt que d’avoir la sensation d’assister à un concert.
La sortie initiale de Standing Under Bright Lights était prévue pour le 8 octobre 2020, date de naissance du père d’Alex. Considérant la crise sanitaire, Foster a décidé d’utiliser le temps supplémentaire que la pandémie mondiale lui donnait pour produire Standing Under Bright Lights, mettant de l’avant la chanson inédite « The Son of Hannah » avec Ben Lemelin, son partenaire créatif de longue date et coproducteur de Windows in the Sky. Il a également décidé de travailler sur le film du concert et sur un livre à venir intitulé « If Only the Voices In My Head Couldn’t Lie » qui sortira au printemps 2021.
Le succès critique et populaire de l’album Windows in the Sky a propulsé Alex Henry Foster à l’avant-garde de la musique canadienne. Il fut pendant près d’une décennie le chanteur principal du groupe rock alternatif Your Favorite Enemies avant de faire une pause et partir pour Tanger pour pleurer son père décédé. Cette période de deuil, qui durera 2 ans, est devenue un voyage jusqu’au bout de son désespoir douloureux et c’est ce qui a finalement inspiré et donné vie à son premier disque solo.
Source : Hopeful Tragedy Records