Information : Simon Fauteux
Le deuxième album présente de la pop expérimentale qui agit en tant que médecine réparatrice : une exploration queer provocatrice et thérapeutique de l’identité autochtone moderne
EN SPECTACLE dans le cadre de sa tournée canadienne
8 novembre – odàwàg – Ottawa, ON – National Arts Centre
10 novembre – tiohtià:ke – Montréal, QC – Théâtre Beanfied (Corona)
11 novembre – kepek – Québec, QC – Grand Théâtre de Québec
Montréal, juin 2023 – Jeremy Dutcher — le chanteur, compositeur de formation classique et militant bispirituel et membre Neqotkuk (Première Nation Tobique) de l’est du Canada — annonce aujourd’hui que son deuxième album, Motewolonuwok, sera disponible le 6 octobre via Secret City Records, en plus de partager le nouvel extrait « Ancestors Too Young ». L’album sera disponible en format numérique, CD et vinyle. La tournée canadienne aura lieu cet automne. Retrouvez toutes les dates ICI
Écoutez le nouvel extrait « Ancestors Too Young », une exploration métamorphe du deuil et de la résilience
Dutcher a atteint les sommets du monde culturel canadien avec son premier album paru en 2018, Wolastoqiyik Lintuwakonawa, qui a remporté le Prix Polaris et un Prix JUNO. Une performance dans le cadre de NPR Tiny Desk et des collaborations avec Yo-Yo Ma, Buffy Sainte-Marie et Beverly Glenn Copeland ont suivi. Dutcher est de retour avec une exploration émouvante et évocatrice de l’identité autochtone contemporaine et de sa place au sein de cette dernière, livrant son œuvre la plus ambitieuse à ce jour.
L’album Motewolonuwok est d’abord inspiré d’un poème de l’écrivaine cherokee Qwo-li Driskill. « Des lourds débris de la perte, nous émergeons ensemble »; l’histoire singulière d’une personne bispirituelle qui nous a quittés trop tôt, et un appel à témoigner, célébrer et guérir. Jeremy chante en Wolastoqey — sa langue natale, considérée en voie de disparition — et continue de réinventer les chansons traditionnelles de son peuple provenant des berges de la rivière Wolastoq, comme sur son premier disque.
Sur son nouvel album, Dutcher écrit et chante par ailleurs pour la première fois en anglais. Une puissante invitation à la guérison collective et à la compréhension. « Une langue commune est un beau cadeau, pour des raisons complexes », explique Dutcher. Ces nouvelles chansons en anglais sont une façon de s’adresser directement au nouveau venu ou colonisateur, dans sa propre langue – une ligne de communication directe afin de transmettre les histoires de guérison, de résilience et d’émergence de sa communauté à toutes les personnes qui écoutent.
Alors que l’extrait précédent de Jeremy — la « tendre et lyrique » (WNYC) et « émouvante » (CBC Music) « Skicinuwihkuk » — exigeait la souveraineté territoriale, « Ancestors Too Young » — la toute première chanson que Jeremy a écrite en anglais — plonge dans le chaos organisé, transformant la structure soigneusement orchestrée en exploration métamorphe des troubles et des peurs qui imprègnent l’expérience autochtone moderne.
D’autres pièces sont plus introspectives, explorant l’identité bispirituelle de Dutcher (un terme panautochtone pour décrire les identités interreliées et croisées de genre, de sexualité et de culture des personnes qu’on identifierait autrement comme appartenant à la fois à la communauté LGBTQ+ et à la communauté autochtone). « L’identité bispirituelle ou queer autochtone est si belle, car elle ne provient pas d’un concept de déviance », confie Dutcher. En tant qu’enfant ayant grandi au Nouveau-Brunswick qui a fait son « coming-out » à 12 ans, et même aujourd’hui en habitant à Montréal, il évolue toujours à travers un espace médian où ses identités se croisent. Motewolonuwok traverse ce cadre et y chante; « un déchaînement », dans les mots de Dutcher.
Motewolonuwok déploie des orchestrations dynamiques et la portée dramatique propre au piano à queue, évoquant tous ces artistes qui ont révolutionné le monde de la musique classique avec des compositions modernes et extatiques – Julius Eastman, Perfume Genius, Arthur Russell, Beverly Glenn-Copeland, Merce Cunningham.
Entre les compositions de Dutcher se trouvent des arrangements orchestraux de Owen Pallett et, sur des pièces comme « Sakom », une chorale de 12 voix, celles de pairs queer et alliés de Dutcher. Sans partition ou connaissance de la langue wolastoqey, ils se sont débrouillés en mode chanson à répondre.
À la fois plus intime et plus ambitieux que tout ce que Dutcher a créé auparavant, Motewolonuwok habite la frontière entre la narration et la composition. C’est un disque engagé et transcendant, ainsi qu’une exploration de soi. Voici de la pop expérimentale qui agit en tant que médecine réparatrice : une expérience queer provocatrice et thérapeutique qui transmet sagesse et puissance aux personnes à l’écoute.
Tournée canadienne
19 octobre – wei wai kum – Campbell River, BC – Tidemark Theater
20 octobre – lək̓ʷəŋən – Victoria, BC – McPherson Playhouse
21 octobre – xʷməθkʷəy̓əm-Sḵwx̱wú7mesh-səlilwətaɬ – Vancouver, BC – Vogue Theatre
23 octobre – moh’kinsstis – Calgary, AB – Bella Concert Halal
24 octobre – amiskwaciwâskahikan – Edmonton, AB – Winspear
26 octobre – misâskwatômina – Saskatoon, SK – TCU Place
27 octobre – oskana ka-asastēki – Regina, SK – University of Regina Theatre
28 octobre – wînipêk – Winnipeg, MB – Burton Cummings Theatre
8 novembre – odàwàg – Ottawa, ON – National Arts Centre
10 novembre – tiohtià:ke – Montréal, QC – Théâtre Beanfield (Corona)
11 novembre – kepek – Québec, QC – Grand Théâtre de Québec
14 novembre – wasokusegwom – Glace Bay, NS – Savoy Theatre
15 novembre – epekwitk – Charlottetown, PE – Confederation Centre
17 novembre – eqpahak – Fredericton, NB – Playhouse
18 novembre – menahkwesk – St. John, NB – Imperial Theatre
19 novembre – petkoatkwee’ak – Moncton, MB – Capitol Theatre
22 novembre – kjipuktuk – Halifax, NS – St. Matthews
23 novembre – mtaban – Wolfville, NS – Festival Theatre at Acadia
24 novembre – kespukwik – Annapolis Royal, NS – Kings Theatre
26 novembre – ktaqmkuk – St. John’s, NL – St. John’s Arts & Culture Centre
7 décembre – haudenosaunee-anishinabewaki – St. Catherine’s, ON – FirstOntario Performing Arts Centre
9 décembre – tkaronto – Toronto, ON – Massey Hall
Source : Secret City Records