Information : Simon Fauteux
Montréal, mars 2022 – Good Fortune est le projet de l’autrice-compositrice, musicienne, artiste visuelle torontoise Kelsey McNulty. Elle partage aujourd’hui « Mon coeur », un extrait francophone aux sonorités rétro-pop tiré de l’album éponyme qui paraîtra le 21 avril.
La chanson, tout comme le clip d’animation réalisé par McNulty, est fortement influencée du Paris yé-yé des années 1960. Avec des couches de Wurlitzer, d’orgue Hammond, de synthés et de guitares surf-rock étincelantes, nichés sous la voix magnifique de McNulty, « Mon Cœur » est tout aussi cinématographique qu’accrocheuse.
McNulty explique: « La chanson est influencée la musique des années ‘60 et ‘70. La pop à cette époque était enregistrée en direct et capturait l’énergie d’un groupe. J’ai aussi été influencé par Françoise Hardy et Serge Gainsbourg et surtout la section rythmique sur L’histoire de Mélodie Nelson qui groove tout au long de ce disque.
Co-écrite avec le guitariste torontois James Taylor (YUKA), McNulty s’est associé au producteur/ingénieur/bassiste Scott McCannell pour coréaliser la chanson, accompagné de Taylor à la guitare et de Jon Hyde à la batterie. « Mon Cœur » a été enregistré sur bande analogique avant d’être transféré en numérique. « J’adore l’énergie des musiciens « live » capturés sur bande – quand tout le monde apprend à ressentir la chanson. Je pense que cette approche ajoute inévitablement une énergie à la musique que l’auditeur ressent, plus qu’il n’entend. Cela donne une autre présence à la musique. C’est un son que j’ai eu la chance d’explorer dans un groupe de surf dans lequel je joue nommé Carlo. Nous avons enregistré nos deux albums et tous nos démos sur bande et d’une certaine manière, ce projet est une extension de ce groupe et il inclut certains de ses membres.
Sur Good Fortune, la talentueuse Kelsey McNulty a réussi à créer une ambiance sonore intrigante grâce à un mélange de sonorités éclectiques. Avec une affection autant pour la pop française des années ‘60 de Françoise Hardy et Serge Gainsbourg, que pour celle de Broadcast et Air, McNulty dépose ses mélodies intimes et sensuelles – en anglais et en français – sur des couches de claviers éthérés et de guitares surf bien assumées, le tout ancré par une solide section rythmique.