Information : Simon Fauteux

Montréal, octobre 2025 – Douze ans après leur rencontre, Rosemary Standley (voix, Moriarty) et Dom La Nena (violoncelle, chant) poursuivent leur aventure musicale singulière avec la sortie de Nuées Ardentes, leur troisième album à paraitre le 3 octobre.

Explorant le thème de l’adolescence et ses bouleversements, le duo revisite avec grâce et audace des chansons inscrites dans la mémoire collective, mais aussi des répertoires baroques et traditionnels, pour tracer une véritable cartographie sensible de cet âge incandescent où l’on vacille entre l’ombre et la lumière.

Porté par la voix magnétique de Rosemary Standley et le violoncelle vibrant de Dom La Nena, ce répertoire singulier tisse des liens entre les époques et les styles : des chansons de Bronski Beat, The Cure et The Doors dialoguent avec un air de Stefano Landi, une chanson de Barbara et des chants traditionnels anglais.

La Maîtrise de Radio France, dirigée par Sofi Jeannin, apporte une lumière chorale à cet ensemble profondément émouvant. Avec Nuées Ardentes, Birds on a Wire signe un disque à la fois intime et incandescent.

Parmi les titres phares :
– Smalltown Boy (Bronski Beat), emblème des années 80 et de la quête d’identité,
– The Lovecats (The Cure), revisité avec une douce irrévérence,
– People Are Strange (The Doors), plongée dans l’étrangeté et la solitude,
– Perlimpinpin (Barbara), hymne poétique et intemporel,
– La peinture à l’huile (Bobby Lapointe), pleine de fantaisie et d’humour,
– Un air baroque de Stefano Landi, qui dialogue avec ces classiques pop-rock,
– Des chants traditionnels anglais et latino-américains, où l’on retrouve la fibre acoustique et organique du duo.

Dépouillées jusqu’à l’os ou réinventées dans des textures amples où le violoncelle devient orchestre, clavier ou percussion, ces œuvres familières prennent une couleur nouvelle, troublante et lumineuse. La participation exceptionnelle de la Maîtrise de Radio France, dirigée par Sofi Jeannin, apporte une dimension chorale inédite.

Né d’un projet éphémère imaginé à la Cité de la Musique, Birds on a Wire s’est imposé comme un duo incontournable, salué pour son art d’entrelacer les langues, les siècles et les styles. Leur premier album éponyme (2014) célébrait chants d’enfance et joyaux baroques, tandis que Ramages (2020), vendu à près de 50 000 exemplaires, explorait un répertoire allant de Pink Floyd à Brel.

En douze ans, elles ont conquis les plus grandes scènes — Philharmonie de Paris, Olympia, Théâtre antique de Fourvière, Philharmonie du Luxembourg — et multiplié les collaborations prestigieuses (Mike Smith, Stephan Eicher, Philippe Jaroussky, Britten Sinfonia…). Leur univers s’est aussi invité au cinéma (L’Étoile filante, Ava, Perdrix) et jusque sur les podiums, signant en 2024 la bande sonore du premier défilé d’Alessandro Michele pour Valentino.

Avec Nuées Ardentes, Birds on a Wire signent un disque incandescent, intime et universel, qui confirme leur place singulière dans le paysage musical international.