Information : Simon Fauteux
EN SPECTACLE
15/10 – Montréal – MTELUS
(première partie de GoGo Penguin)
2026
27/03 – Québec – Grizzly Fuzz
28/03 – Jonquière – Espace Côté-Cour
02/04 – Montréal – Studio TD
08/04 – Gatineau – Le Minotaure
10/04 – Toronto – The Garrison
17/04 – Lavaltrie – Garage à Simon
18/04 – Frelighsburg – Beat et Betterave
25/04 – Sherbrooke – La Petite Boîte Noire
07/05 – Sainte-Thérèse – Cabaret BMO
20/06 – Brossard – Square Dix30
Montréal, septembre 2025 – L’auteur-compositeur indie-folk aux racines indienne et maintenant établi à Montréal, Edwin Raphael partage aujourd’hui la pièce « Then There’s You », premier extrait de son troisième album I Know A Garden à paraître le 20 mars 2026. Les premières dates de la tournée 2026 sont annoncées aujourd’hui. Retrouvez les détails au https://www.edwinraphael.com/#tour
« Then There’s You » est une chanson d’amour enveloppée de douce confrontation — pas une explosion, mais une phrase restée en suspens. C’est aussi une ode au regard porté sur l’autre : être vu, non pas comme quelqu’un de brisé ou de dispersé, mais comme un être entier — ou du moins, en chemin pour le devenir.
Tapi au cœur du jardin se cache un bosquet où le silence vibre comme un secret. On y retrouve des éclats presque oubliés : des émotions inachevées, des mots tus, des livres jamais terminés. Voici The Grove of Echoes — un lieu où le passé se répète, non pas dans le fracas, mais dans un murmure. C’est là qu’habite Then There’s You : l’interruption douce de l’amour qui surgit au moment où l’on s’y attend le moins. Un amour qui franchit les défenses et se fige, immobile, en attente.
Les textes oscillent entre romantisme et désillusion, un mouvement de va-et-vient qui rappelle la tentative vaine de saisir un rayon de soleil à mains nues. Des images comme « les livres empilés sur la table de chevet » ou « je pourrais bien plier une seconde fois » traduisent la difficulté de commencer une nouvelle histoire qui, pourtant, retombe sans cesse dans les marges. Le refrain, lui, porte toute la dualité vertigineuse de cette ambivalence : « tu ris comme si j’étais le seul à t’émouvoir » — un compliment à double tranchant quand on doute de sa sincérité.
Dans la métaphore de l’album, ce bosquet marque un tournant profond. Après avoir traversé l’introspection, le mysticisme et la mémoire, c’est ici que la réalité revient bourdonner. Pas bruyante, mais honnête. L’amour dans ce jardin n’est pas toujours une résolution ; parfois, il se révèle tel un miroir trop rapproché. Et pourtant, une étrange forme d’espoir persiste dans cette lucidité.
I Know A Garden a été réalisé par Connor Seidel (Half Moon Run, Matt Holubowski, Charlotte Cardin), et a été enregistré entre Montréal, le Kerala (Inde) et Londres. À travers cet album, Edwin revisite son enfance et les étés passés dans la jungle du Kerala, en Inde.
Inspiré d’une vieille vidéo familiale montrant sa grand-mère attrapant une libellule, y attachant une ficelle avant de la laisser s’envoler, I Know A Garden explore des thèmes empreints de magie, de souvenirs et de transmission. On y retrouve également les récits de rencontres inattendues — comme les cobras croisés sur les sentiers secrets que son père lui avait interdit d’emprunter — mais aussi le passage à l’âge adulte au Canada, la construction d’une vie nouvelle et l’importance de préserver ses racines indiennes.
Afin de bâtir l’univers visuel de ce projet, Edwin a séjourné trois semaines à Kolkata et à Kochi, en Inde, où il a collaboré avec le réalisateur Tanmay Chowdhary et le photographe Vijay Sarathy, ce dernier ayant signé toutes les pochettes des extraits et de l’album.