Le mercredi 22 septembre à 20h à la Cinquième Salle de la place des Arts
En webdiffusion sur demande jusqu’au dimanche 26 septembre à minuit

Information : Simon Fauteux

Montréal, septembre 2021 – L’Orchestre national de jazz de Montréal (ONJ) ouvrira sa neuvième saison avec un concert consacré à la musique d’Oliver Nelson (1932-1975) le 22 septembre à la Cinquième salle de la Place des arts. Le concert sera également en webdiffusion sur demande jusqu’au dimanche 26 septembre à minuit.

Saxophoniste et compositeur, Nelson avait connu son heure de gloire dans le monde du jazz des années 1960, publiant une série de disques sous son propre nom et agissant surtout comme arrangeur de séances orchestrales pour des grands noms, tels Thelonious Monk.

Il travaillera par la suite dans les studios californiens jusqu’à sa mort prématurée, réalisant de nombreuses trames sonores et indicatifs musicaux pour des séries télévisées. Son œuvre, pourtant assez abondante, est rapidement tombée dans l’oubli, exception faite de son seul grand succès, Stolen Moments. L’ONJ saisit donc l’occasion de renouer avec un musicien largement effacé de nos mémoires. La direction musicale de cette soirée sera confiée au trompettiste Ron Di Lauro.

Élevé dans une famille de musiciens de Saint-Louis au Missouri, Oliver Nelson passe tout jeune du piano au saxophone. Dès l’âge de 15 ans, il joue avec divers groupes dans sa région puis au sein de l’ensemble de Louis Jordan, pour lequel il signe aussi des arrangements. Enrôlé dans l‘orchestre des Marines en 1952, il sert en Corée et au Japon. À Tokyo, un concert symphonique lui révèle sa passion pour la composition. De retour au Missouri, il en fait son sujet d’études dans deux universités. 

Diplômé, Nelson s’établit à New York et joue avec Erskine Hawkins et Wild Bill Davis, est l’arrangeur de l’Apollo Theater à Harlem avant de collaborer avec Louis Bellson, Count Basie et Duke Ellington et d’enregistrer sous son nom pour les disques Prestige. Il joue aussi pour Quincy Jones aux États-Unis et en tournée européenne. Ensuite, sa collaboration avec Eric Dolphy, Freddy Hubbard et Bill Evans l’inscrit dans l’histoire du jazz, tout comme l’œuvre prolifique de son propre orchestre de 1961 à son décès prématuré d’une crise cardiaque en 1975. Deux de ses disques sont incontournables : The Blues and the Abstract Truth (Impulse, 1961) et Stolen Moments (East Wind Records, 1975). 

Orchestre National de Jazz
Chef d’orchestre : Ron Di Lauro | Saxophones : Jean-Pierre Zanella, Samuel Blais, André Leroux, Frank Lozano, Alexandre Côté | Trompettes : Jocelyn Couture, Aron Doyle, David Carbonneau, Bill Mahar | Trombones : Dave Grott, Jean-Nicolas Trottier, David Russell Martin, Robert Ellis | Contrebasse : Rémi-Jean Leblanc | Batterie : Kevin Warren | Musicothécaire : Taylor Donaldson

Source : Orchestre National de Jazz