Information : Simon Fauteux
Montréal, septembre 2021 – L’autrice-compositrice torontoise Charlotte Cornfield partage aujourd’hui « Partner In Crime » extrait de son quatrième album Highs in the Minuses à paraitre le 29 octobre via Next Door Records. Le clip lancé simultanément est amoureusement inspirée du premier film de Wes Anderson en 1996, Bottle Rocket. « Dans le clip Charlotte retrouve un vieil ami, et le couple se lance dans une mission pour reconstituer son ancien groupe », explique Joe Cornfield, réalisateur du clip et le frère de Charlotte. « En hommage à Bottle Rocket, Charlotte et son groupe enfilent des combinaisons jaunes et décollent dans un bus VW pour exécuter un audacieux hold-up musical ». Charlotte ajoute: « Mon frère et moi avons grandi en regardant des films de Wes Anderson. Ils ont été une grande partie de notre enfance et de notre adolescence, et j’ai l’impression qu’ils se sont infiltrés dans notre ADN – les couleurs, les tenues, l’humour. Quand j’ai envoyé cette chanson à Joe et qu’il est revenu avec cette idée, il était évident que nous le ferions ».
Bien que les chansons de Highs in the Minuses soient très personnelles, Charlotte Cornfield voulait que leur qualité sonore transmette l’énergie des performances live. Dans cet esprit, elle et le groupe ont permis à leur connexion psychique de transmettre l’interconnexion émotionnelle qui accompagne les histoires de chagrin, de découverte de soi et de nouvel amour. Cornfield (guitare, piano, chant), la bassiste Alexandra Levy (Ada Lea) et le batteur Liam O’Neill (Suuns) se sont réunis à Montréal au studio de Howard Bilerman (Arcade Fire, Leonard Cohen) que Cornfield a rencontré lors d’une résidence au Banff Centre for Arts and Creativity. En seulement cinq jours, avec les contributions du guitariste Sam Gleason (Tim Baker) et de la chanteuse de Amy Millan (Stars) – ils ont transformé les mini-mémoires saisissantes de Cornfield en une véritable symphonie folk-rock.
Tout au long de Highs in the Minuses, il est tentant de considérer Charlotte Cornfield comme une narratrice, étant donné la nature autobiographique de la plupart des chansons, mais ce cadre ne tient pas compte de sa profonde considération pour l’auditeur. Elle ne diffuse pas des vérités absolues, mais elle invite plutôt à ressentir avec elle, à reconnaître le commun brut et chaotique que l’on trouve dans les expériences individuelles. Comme David Berman et John Prine, les paroles de Charlotte Cornfield résonnent avec précision – une clarté rythmique et poétique qui peut dévaster le cœur ou chatouiller les côtes en une simple tournure de phrase.
Source : Next Door Record