Information : Simon Fauteux
Montréal, octobre 2021 – L’autrice-compositrice torontoise Charlotte Cornfield partage aujourd’hui « Drunk For You », une dévastatrice ballade à propos d’une relation toxique, nouvel extrait de son quatrième album Highs in the Minuses à paraitre le 29 octobre via Next Door Records.
L’artiste basé à Toronto lance la chanson accompagnée de sa vidéo, élégante et sobre. « Parfois, le désir trahit la logique, et vous vous retrouvez à la porte de quelqu’un même après vous en être dissuadé, de toutes les manières », explique Cornfield. « Ce sentiment peut être enivrant. Et cela peut être douloureux. J’ai enregistré cette chanson après que le reste du groupe ait quitté le studio. Il n’y avait que moi, dans la grande salle au piano à queue, et Howard et Shae dans la salle de contrôle derrière la vitre. Je me souviens que je me sentais vraiment seule, d’une manière dont j’avais besoin pour le chanter correctement. Nous avons fait deux prises et gardé la première, et si vous écoutez attentivement, vous pouvez entendre le banc du piano grincer un peu en arrière-plan, ce qui le rend proche et immédiat. Nous avons tourné cette vidéo dans la région du lac Ontario, mon frère derrière la caméra et ma mère sur la plage tenant un réflecteur en train d’écouter la chanson. Il y avait quelque chose de vraiment spécial dans le fait d’être tous les trois là-bas, dans cette lumière bleue magique. Nous avons continué à s’enfoncer de plus en plus dans l’eau, et je n’ai même pas remarqué la vague déferlante qui est venue et m’a emporté à la fin ».
Bien que les chansons de Highs in the Minuses soient très personnelles, Charlotte Cornfield voulait que leur qualité sonore transmette l’énergie des performances live. Dans cet esprit, elle et le groupe ont permis à leur connexion psychique de transmettre l’interconnexion émotionnelle qui accompagne les histoires de chagrin, de découverte de soi et de nouvel amour. Cornfield (guitare, piano, chant), la bassiste Alexandra Levy (Ada Lea) et le batteur Liam O’Neill (Suuns) se sont réunis à Montréal au studio de Howard Bilerman (Arcade Fire, Leonard Cohen) que Cornfield a rencontré lors d’une résidence au Banff Centre for Arts and Creativity. En seulement cinq jours, avec les contributions du guitariste Sam Gleason (Tim Baker) et de la chanteuse de Amy Millan (Stars) – ils ont transformé les mini-mémoires saisissantes de Cornfield en une véritable symphonie folk-rock.
Tout au long de Highs in the Minuses, il est tentant de considérer Charlotte Cornfield comme une narratrice, étant donné la nature autobiographique de la plupart des chansons, mais ce cadre ne tient pas compte de sa profonde considération pour l’auditeur. Elle ne diffuse pas des vérités absolues, mais elle invite plutôt à ressentir avec elle, à reconnaître le commun brut et chaotique que l’on trouve dans les expériences individuelles. Comme David Berman et John Prine, les paroles de Charlotte Cornfield résonnent avec précision – une clarté rythmique et poétique qui peut dévaster le cœur ou chatouiller les côtes en une simple tournure de phrase.
Source : Next Door Record