Information : Simon Fauteux
Montréal, avril 2025 – La compositrice, violoniste, pianiste et chanteuse originaire de Montréal Ambre Ciel fera paraître son premier album intitulé still, there is the sea le 6 juin prochain via l’étiquette britannique Gondwana Records. Elle partage aujourd’hui le premier extrait « the sun, the sky », disponible sur toutes les plateformes.
Ambre Ciel propose une musique atmosphérique, expansive et spacieuse inspirée autant par la musique classique contemporaine que d’artistes comme Agnès Obel, Patrick Watson, Sufjan Stevens et Thom Yorke. Elle s’inspire également du monde impressionniste de Debussy et des minimalistes américains tels que Phillip Glass et Steve Reich. Elle évoque également la « musique qui respire » d’artistes tels que Gyða Valtýsdóttir, JFDR ou le travail collaboratif de Jónsi et Alex Somers.
À la fois rêveur, spacieux, autonome, fragile et mystérieux, still, there is the sea représente un début, une première tentative imparfaite dit Ambre Ciel, de créer cet autre monde qui vivait dans son esprit. Elle a conçu un magnifique « album pop » raffiné, laissant une grande place aux arrangements de cordes et autres instruments acoustiques, ainsi qu’à sa magnifique voix. « Sur le plan personnel, je cherchais le silence. Je venais d’emménager dans un appartement calme à Montréal et pour la première fois, j’avais tout le temps et l’espace pour entendre le silence et créer, en étant solitaire et en vivant dans le monde intangible des possibilités ».
Si still, there is the sea est en grande partie la déclaration personnelle d’Ambre Ciel et sa vision artistique en tant que compositrice, arrangeuse et réalisatrice, Pietro Amato, membre de l’ensemble Bell Orchestre, a offert son soutien et son expérience (des oreilles externes) en tant que coréalisateur. Le renommé Owen Pallett (Final Fantasy, Arcade Fire) l’a assistée avec les arrangements orchestraux qu’Ambre a écrits pour le FAMES Skopje Studio Orchestra dirigé par Sasho Tatarchevski. Des musicien.ne.s profondément sensibles comme le percussionniste Stefan Schneider (Bell Orchestre, The Luyas), le clarinettiste Guillaume Bourque et un trio à cordes composé de Marilou Lepage, Sebastian Gonzalez Mora et Julien Siino ont tous apporté leurs talents uniques à l’album.
L’énigmatique titre de l’album, still, there is the sea , est venu à Ambre lorsqu’elle a réalisé que l’eau était un thème subconscient mais récurrent tout au long de l’album en termes de mélodies et de paroles : « eau miroir » fait référence à la façon dont l’eau peut être une sorte de miroir, « cycle » incarne un mouvement cyclique et perpétuel, « atlantis » fait référence à cette quête intérieure et à cet éloignement du monde, « sometimes » avec des sons de pluie et d’orage fait référence à une tempête qui se produit dans les pensées de quelqu’un.
« L’élément de l’eau peut être très fin et fragile, mais il est toujours en mouvement et peut rassembler un courant plus large et massif, expansif, et je voulais passer de l’instrumental à la chanson avec cette fluidité et je voulais trouver des moyens de créer quelque chose qui puisse toujours sembler cohérent » déclare Ambre. « Cela reflète également toute cette saison de solitude et de silence, comment pour moi créer de la musique représente cet accès à un monde souterrain plus proche du royaume des rêves, qui peut être profond, surréaliste, riche et très ancré aussi. »
Les chansons et compositions de still, there is the sea visent à offrir un moyen de faire face à ce qui se passe dans le monde, une échappatoire aux horreurs de la guerre et des changements climatiques. Une tentative de créer de la beauté et, espérons-le, d’offrir une évasion et de s’engager avec le monde d’une manière significative et authentique. « La musique est mystérieuse et puissante. On ne sait pas toujours ce qu’on ressent et puis, juste en improvisant au piano, il y a un transfert qui opère et l’opacité de nos émotions se traduit par une musique qui peut être aussi complexe émotionnellement qu’intrinsèquement constructive ». C’est une qualité qui a séduit le patron du label britannique Gondwana Records, Matthew Halsall, dont la propre musique offre des espaces d’évasion similaires pour l’auditeur et en effet pour Ambre, qui a d’abord été attirée par le label via la musique d’Hania Rani, cela lui a semblé être un foyer naturel. « Gondwana a sa propre identité distincte, ses artistes ont leurs propres influences éclectiques et je pense que c’est ainsi que se produit le travail original. Quand j’ai découvert les autres artistes du label, j’ai ressenti une résonance avec beaucoup d’influences musicales que je reconnaissais et j’ai senti que j’aurais beaucoup d’espace pour grandir et évoluer en tant qu’artiste ».
Source : Gondwana Records