Information : Simon Fauteux
« Singing a blend of elegant torch songs, ancestral ballads (in French and English), gentle country shuffles, and Al-Green inspired R&B, Russell embarks on a fresh musical beginning by dealing directly with her traumatic upbringing…Despite its heavy inspirations, ‘Outside Child’ is anything but despairing or academic » – Rolling Stone
« The lyrics to ‘Nightflyer’ are mostly a list, a poetic and far-reaching one: ‘I’m the moon’s dark side, I’m the solar flare/the child of the earth, the child of the air/I am the mother of the evening star/I am the love that conquers all.’ Allison Russell sings them over a stately blend of country and church as she summons a congregation of her own vocal harmonies, gathering strength as she promises reassurance »– The New York Times à propos de la pièce “Nightflyer”
Montréal, avril 2021 – La chanteuse, autrice-compositrice et multi-instrumentiste montréalaise Allison Russell, fera paraître le 21 mai, Outside Child, son premier album solo réalisé par Dan Knobler (Lake Street Dive) via Fantasy Records. Elle partage aujourd’hui une vibrante ode à sa ville natale avec le nouvel extrait « Montreal ».
« Avec cette chanson, je rends hommage à Montréal, ma merveilleuse ville natale. J’étais une adolescente en fuite – je crois que la ville elle-même m’a protégé à bien des égards. J’ai erré sur le Mont-Royal à toute heure et j’ai dormi dans le cimetière en été. J’ai hanté les cathédrales et j’ai dormi sur les bancs. Parfois, je restais éveillé toute la nuit à jouer aux échecs avec les vieillards dans les cafés ouverts 24 heures. J’ai pu entendre Oscar Peterson jouer gratuitement dans le parc pendant le Festival de Jazz… J’ai eu beaucoup de chance d’y grandir… » dit Allison avec émotions.
Allison sera en spectacle virtuel via Bandcamp le 21 mai prochain : Billets
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Allison Russell imprègne sa musique des couleurs de sa ville – la lumière, le paysage, la langue – mais aussi le traumatisme qu’elle y a subi. C’est une réflexion déchirante sur une enfance que personne ne devrait avoir à endurer, mais aussi une puissante réclamation – affirmée – d’un lieu de guérison, de maternité, de partenariat et d’une nouvelle vie faite à Nashville. Le disque met en vedette les contributions de nombreux membres de la famille artistique qu’elle y a trouvé, notamment Yola, Erin Rae, The McCreary Sisters, Ruth Moody, le réalisateur Dan Knobler, Jamie Dick, Joe Pisapia et son partenaire JT Nero. « Il s’agissait simplement de faire vivre ces chansons de la manière la plus honnête possible », dit Russell. « Nous riions, nous pleurions. Et que dire de la communion entre musiciens! j’espère que les gens l’entendront sur le disque. C’était vraiment magique ».
Outside Child est, dit Russell « un disque qui parle de résilience, de survie, de transcendance, du pouvoir rédempteur de l’art, de la communauté, de la connexion et de la famille choisie ». Sur le premier extrait « Nightflyer », elle réfléchit au pouvoir de guérison de la maternité, utilisant la chanson pour transmettre la force qu’elle ignorait avoir. Ici, la phrase I am the mother of the evening star / I am the love that conquers all est « la phrase la plus triomphante et pleine d’espoir que j’ai jamais écrit. C’est sur la naissance de ma fille et comment cela m’a transformé ». Bien qu’ils aient eu une relation tendue, Russell se souvient comment elle avait rampé sous le piano et écouté sa propre mère jouer. « Je fredonnerais avec elle », se souvient-elle. « Elle a dit que je fredonnais avant de pouvoir parler. J’ai pu ressentir une sorte de réconfort, d’amour ou de connexion d’une manière qu’elle ne pouvait pas exprimer verbalement ou physiquement, mais je pouvais sentir dans sa musique qu’il y avait de l’amour en elle ».
Au final, Outside Child n’est pas seulement une rédemption radicale d’une enfance traumatique et d’un foyer perdu, c’est une lanterne pour les survivants de partout, un rappel fervent de la onzième heure, l’incroyable pouvoir de l’art.
« Le nouvel album d’Allison puise dans le puits sombre d’un passé violent », déclare le poète et auteur-compositeur Joe Henry. « Les chansons elles-mêmes – bien que dures comme fer dans leurs préoccupations – sont exaltantes: exercer des draps propres comme des rêves hantés cassés et suspendus en plein jour, et avec le désir de vivre et l’audace de l’endurance du poète romantique ».
Source : Fantasy Records