Information : Simon Fauteux
Montréal, janvier 2025 – L’auteur-compositeur-interprète torontois AHI (prononcez Eye) fera paraître son nouvel album The Light Behind the Sun le 17 janvier prochain.
The Light Behind The Sun est un acte radical de construction d’une communauté et d’épanouissement personnel. Les chansons témoignent du pouvoir de la gentillesse et de l’entraide dans les moments de lutte et de doute. Elles sont remplies de mélodies et de rythmes qui brouillent les frontières entre le folk, la pop, le rock et la musique de la diaspora africaine.
AHI a, pour la première fois, enregistré la majeure partie de l’album chez lui, à la recherche de sonorités dont il connaissait l’existence mais que personne d’autre ne semblait pouvoir entendre. L’équipe qui a finalement contribué à donner vie au disque était entièrement noire (une véritable rareté dans le monde de la musique folk). Le résultat est un disque à la fois inspiré et inspirant, une œuvre brute et intime de joie et de communion qui insiste sur la célébration face à tous les revers que la vie peut réserver. « C’est un disque de folk noir, non pas en raison de l’ethnicité des créateurs, mais en raison de la signification culturelle qu’il représente », explique AHI. « J’ai passé ma carrière à gravir les échelons d’une industrie qui dit que je ne fais pas de « musique noire » ou de « musique folk » alors qu’en réalité je fais les deux. Finalement, j’ai réalisé que si je voulais créer de la musique folk que le monde entier pourrait chanter, je devais d’abord trouver mes proches : des gens qui comprenaient mon héritage, ma vision du monde et mon combat, des gens qui pouvaient m’aider à traduire tout ce que je vis en moi dans la musique. »
À bien des égards, c’est ce que The Light Behind The Sun veut dire : rester fidèle à soi-même, traiter les autres avec dignité et respect, et tôt ou tard, vous vous retrouverez là où vous devez être.
« Black Monday », ouvre l’album associant un riff de guitare acoustique contagieux et syncopé à des percussions explosives sur une ligne de batterie alors qu’AHI réfléchit aux liens invisibles qui nous unissent. « Stand-By » mélange instruments organiques et échantillonnages dans une ode édifiante à la résilience. « My People » transforme un refrain sans paroles en un cri de ralliement pour les oubliés, alors que la tendre « Human Kind » rêve d’un monde sans haine ni division.
« Human Kind est la pierre angulaire de ce disque et incarne vraiment l’essence de ce que j’ai essayé de faire tout au long de ma carrière. Il s’agit de rassembler les gens, de les encourager à voir au-delà de ce qui nous différencie et à se concentrer plutôt sur les choses que nous partageons tous » explique AHI. La douce « Higher » rend hommage à toutes les façons dont l’amour nous fait grandir et évoluer ; « Plans » embrasse les rebondissements inattendus qui nous mènent là où nous sommes censés aller. « Hush » appelle à vivre l’instant présent, trouvant la beauté dans le calme d’un silence qui n’a pas besoin d’être comblé.
Le voyage de AHI a commencé à Brampton en Ontario où il a quitté sa famille et abandonné ses études pour faire de la randonnée, méditer et jeûner à travers le Canada, les Caraïbes et l’Afrique. C’est au cours de ces voyages qu’il a connu un éveil spirituel et a adopté son nom de scène – AHI – en s’inspirant de ses initiales (Ahkinoah Habah Izarh) et en adoptant le double sens du mot, qui signifie également « frère » en hébreu.
Après un bref séjour en Angleterre, AHI est revenu au Canada et a autoproduit son premier album We Made It Through The Wreckage (2016) qui a accumulé des dizaines de millions d’écoutes. Le buzz a permis à AHI de décrocher un contrat d’enregistrement pour son deuxième album, In Our Time (2018) qui lui a valu une nomination au JUNO dans la catégorie Contemporary Roots Album of the Year et lui a permis de partager la scène avec des artistes comme Patty Griffin, Michael Franti et Lauren Daigle. Lancé en 2021, Prospect lui a ouvert plusieurs portes grâce à l’extrait « Until You » a été écouté plus de 42 millions de fois sur Spotify uniquement.
AHI s’est construit un studio d’enregistrement chez-lui à l’extérieur de Toronto, profitant de la liberté d’explorer et d’expérimenter que lui procurait le fait d’avoir pour la première fois son propre espace dédié. Il a appris à concevoir et à réaliser, en empilant couche après couche d’instruments et de voix sur des démos méticuleusement arrangées qui serviraient de feuille de route détaillée pour l’album. Il a aussi commencé à faire des voyages réguliers à Nashville et à New York, perfectionnant son art avec des auteurs réputés comme Natalie Hemby, Ruby Amanfu, Sam Hollander et Sam Ashworth.
« Chaque chanson que j’ai écrite a commencé avec seulement ma voix et ma guitare acoustique ; je sais que je suis folk, et je crois que si je peux intégrer certaines de ces saveurs, textures et couleurs qui ont fait de moi le musicien que je suis aujourd’hui, alors je peux aider à faire avancer la musique folk et faire en sorte que ma perspective de la musique folk soit respectée, adoptée et entendue à travers la planète » déclare AHI.
Source : 22nd Sentry